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Les principes de l’action

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La Fondation RAJA-Danièle Marcovici sélectionne des projets associatifs agissant en faveur de l’action des femmes pour l’environnement.
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RAJA, en partenariat avec ses fournisseurs, sélectionne les produits solidaires éco-responsables pour financer ce programme.
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Chaque fois que vous achetez 1 colis de ces produits solidaires éco-responsables, RAJA verse 1 € à la Fondation qui redistribue les fonds collectés aux associations identifiées.
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Notre engagement

Le réchauffement climatique touche principalement les populations les plus vulnérables. La majorité sont les femmes. Elles représentent 70% des personnes vivant avec moins de 1 dollar par jour dans le monde. De plus, les femmes sont celles qui puisent l’eau et cultivent les terres, alors même qu’elles sont moins de 10% à être propriétaires de terres.

La Fondation RAJA-Danièle Marcovici finance des projets en faveur de solutions portées par les femmes pour lutter contre le réchauffement climatique. Plus globalement, elle soutient les Objectifs de Développement Durable adoptés par l’Organisation des Nations Unies en vue d’ « éradiquer la pauvreté, protéger la planète et garantir la prospérité pour tous ».
Cette opération semestrielle de produits solidaires est conduit par RAJA France et 15 sociétés européennes du Groupe. Pour chaque achat réalisé par un client parmi une sélection de produits écoresponsables, RAJA France ou l’une des sociétés participant au programme reverse 1 € à la Fondation.

L’ensemble des fonds collectés sont alloués à des projets associatifs soutenant des initiatives portées par des femmes pour une transition environnementale durable.

Les projets soutenus actuellement

La Fondation RAJA-Danièle Marcovici sélectionne des projets associatifs agissant en faveur de l’action des femmes pour l’environnement. Voici les projets soutenus jusqu’au 31/12/2024.

Association Humanitaire pour l’Afrique

Former 40 femmes productrices de sel à des pratiques de production plus respectueuses de l’environnement grâce à l’utilisation de bâches solaires

Au Bénin, les femmes des villages côtiers de la commune de Ouidah pratiquent depuis des générations une activité de production de sel. Entre janvier et avril, les sols marécageux s’assèchent et deviennent propices à la création de saumure. Traditionnellement, les femmes utilisent le bois de la mangrove pour faire bouillir cette saumure jusqu’à l’évaporation de l’eau afin de ne garder que le sel. Cette étape est particulièrement nocive pour leur santé en raison des fumées qui se dégagent et menace la biodiversité de la région en raison de la coupe intensive de la mangrove. Afin de préserver les berges, les autorités béninoises ont interdit la coupe de mangrove, impactant ainsi le travail des productrices de sel qui ont arrêté leur activité ou ont choisi de s’approvisionner en bois dans d’autres villages. L’Association Humanitaire pour l’Afrique, particulièrement investie dans cette région au Bénin, a souhaité accompagner ces productrices dans l’évolution de leur pratique de production afin que celle-ci soit plus respectueuse de l’environnement grâce à l’utilisation de bâches solaires pour l’évaporation de l’eau de la saumure. Une première expérimentation avait eu lieu en ce sens en 2002 mais elle n’avait pas réussi à convaincre les productrices de sel. En partenariat avec le CRIPADD, ONG béninoise, et de l’Association des Etangs et Marais de l’Ile de Ré, experte sur la saliculture, AHPA a relancé l'expérience avec de premiers résultats encourageants auprès d'une dizaine de femmes, avant de l'étendre à d'autres salicultrices. La technique employée est plus respectueuse de leur santé et de la biodiversité.

Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières

Renforcer les compétences en leadership des femmes indigènes et paysannes pour mener un plaidoyer politique en faveur de la défense des páramos, terres d’altitude aux fonctions écologiques vitales pour la production

En 2008, l’Equateur devient le premier pays au monde à reconnaître les droits de la nature dans sa constitution. Cette décision leur accorde le plus haut degré de protection consacré dans le paysage juridique équatorien. Or, dans les faits, ces droits ne sont pas respectés. Le peuple Kichwa dénonce les activités humaines qui détruisent leurs terres en répondant à des logiques économiques extractives : déforestation, agriculture expansive, mines, centrales hydroélectriques… Cette population autochtone vit à plus de 3 000 mètres d’altitude dans la Sierra (Andes) au coeur des páramos, un écosystème aux fonctions écologiques vitales. En effet, ils sont à la fois source d'eau douce et puits de carbone. Pour soutenir la défense des droits des páramos, l’association Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières (AVSF) s’est associée à ECUARUNARI, la confédération des peuples Kichwas en Equateur, afin de renforcer les compétences du mouvement indigène de la Sierra dans la gestion communautaire des páramos. Un axe de cette collaboration vise à renforcer les compétences en leadership des femmes indigènes et paysannes pour mener un plaidoyer politique local et national. L’école Dolores Cacuango, créée dans les années 90 puis fermée en 2010 faute de financements, sera réhabilitée pour accueillir un groupe de femmes dès 2023. L’école porte le nom d’une femme dirigeante indigène emblématique et reconnue comme une pionnière dans la lutte pour les droits des indigènes en Équateur.

CARE France

Accompagner les femmes productrices de café à développer des pratiques plus respectueuses de l’environnement et renforcer leur leadership

Le café est l’un des produits de base le plus consommé au monde : on estime que 25 millions de personnes dans le monde cultivent le café, bon nombre étant de petit.e.s producteurs et productrices. Le Laos est le 3ème producteur de café d’Asie du Sud-Est, fournissant de l’emploi à 40 000 familles, qui vont des grands négociants et producteurs de café aux petits exploitants de plantations commerciales. Le réchauffement climatique impacte durement l’agriculture et l’économie du pays (sécheresse, inondations, glissement de terrain). CARE France et CARE Laos interviennent dans la région de Dakcheung auprès de 10 villages pour aider les productrices et producteurs de café à développer une filière durable à faible impact environnemental. L’axe prioritaire de leur intervention est notamment l’autonomisation des femmes, qui représentent plus de la moitié des exploitant.e.s et sont pourtant absentes des cercles de décision, ont moins accès aux opportunités de formation et ont des revenus inférieurs. Elles sont moins lettrées et donc ne gèrent ni les ventes, ni l’administratif. Le projet vise ainsi à renforcer le rôle et le leadership des femmes dans les groupes de producteurs de café, sensibiliser les communautés aux problématiques de genre et de climat, et mener un plaidoyer pour inclure des considérations de genre dans la stratégie laotienne sur le café. La Fondation RAJA Danièle Marcovici contribue au co-financement du projet à hauteur de 25 000 € sur 1 année du projet (2024).

Chaussettes Solidaires

Proposer à des femmes précaires des ateliers de création de vêtements à partir de chaussettes récupérées dans le cadre d’animations mobilisant entreprises et établissements scolaires

Depuis 12 ans dans le quartier de la Goutte d’Or à Paris, l’association Chaussettes Solidaires propose à des femmes en situation précaire, notamment hébergées en Centres d’Hébergement d’Urgence (CHU), des ateliers de création de vêtements à partir de chaussettes récupérées dans le cadre d’animations mobilisant entreprises et établissements scolaires. Plusieurs de ces femmes ont manifesté le désir de se former à la couture pour en faire un métier et sortir définitivement de la précarité. Des offres de formation existent déjà sur le marché mais elles sont souvent très étalées dans le temps (à raison d’un cours une fois par semaine par exemple), ou inadaptées à ce type de public (manque de suivi et de soutien pour ces personnes en difficulté). Pour répondre à leur demande, l’association met en place des formations courtes (6 mois) qui permettent aux femmes d’acquérir des compétences techniques et de se familiariser avec les codes et conduites attendues sur le marché du travail.

Electriciens sans frontières

Favoriser l’émancipation de femmes entrepreneures par le développement d’une nouvelle activité génératrice de revenu : la vente d’un système de pompage solaire de l’eau pour le agricultrices et agriculteurs

Au Népal, durant la saison sèche (novembre à mars), les agricultrices et agriculteurs rencontrent des difficultés pour irriguer leurs champs. Des solutions, comme les pompes thermiques, existent mais elles consomment et polluent énormément. D’autres, plus manuelles, représentent une contrainte supplémentaire pour les femmes paysannes puisque que ce sont elles qui réalisent les activités de puisage d’eau. Electriciens sans frontières souhaite rendre plus accessible une solution de pompage solaire afin de permettre aux agricultrices et agriculteurs de pouvoir produire davantage de manière propre. La distribution des systèmes d’irrigation sera réalisée par la structure partenaire locale Kalpavriksha (KGG) qui anime un réseau de « femmes entrepreneures » (dénommées Suryamukhis) pour la distribution en milieu rural de produits d’hygiène et d’équipement de la maison. Le projet vise également à favoriser l'émancipation de ces femmes entrepreneures via leur formation à la vente de technologies renouvelables, un secteur attractif en croissance. En effet, les femmes népalaises font face à de très fortes inégalités. Elles sont rarement propriétaires des terres agricoles, ont un taux d’alphabétisation plus faible que les hommes et un moindre accès à la formation.

GreenNKool

Améliorer la participation des organisations féministes à la préservation de l’environnement tout en luttant contre les violences basées sur le genre

Madagascar se classe au 10e rang des pays les plus vulnérables au changement climatique. Avec une augmentation moyenne des températures de 0,7°C depuis 1960, le pays a connu des sécheresses prolongées, des cyclones fréquents et des pluies erratiques. Environ 90 % de la population est directement dépendante de l'agriculture, exposant ainsi des millions de personnes à l'insécurité alimentaire. De plus, la déforestation massive aggrave les effets du changement climatique, avec une perte de couverture forestière de plus de 40 % entre 1950 et 2010. Le projet se déroule à Ambovombe dans l’Androy, une des régions les plus pauvres (91 % de la population vit sous le seuil de la pauvreté) et les plus arides (plus de 2 millions d’habitants sont menacés par la famine à cause de la sécheresse) du pays. L'organisation GreenNkool a pour objectif d'accroître l'engagement des organisations de la société civile dirigées par des femmes dans la protection de l'environnement tout en combattant les violences basées sur le genre. Cela sera réalisé grâce à la création d'un laboratoire de recherche low tech pour la désalinisation de l'eau, la production de spiruline, et la mise en place d'un arboretum résilient dirigé par des associations de femmes.

Habitat-Cité

Favoriser la souveraineté alimentaire de famille rurale en permettant aux femmes de créer leur propre forêt comestible composée d’arbustes et arbres fruitiers

Dans la Vallée de Jacmel et Bainet, région montagneuse et difficile d’accès au Sud-Est d’Haïti, les habitant.e.s vivent principalement de l’agriculture, de l’élevage et de l’artisanat. En raison de la sécheresse, de la déforestation et des catastrophes naturelles, les communautés rurales se trouvent confrontées à de nombreuses difficultés affectant leurs récoltes et leurs conditions de vie. Pour répondre à cette problématique, Habitat-Cité et son partenaire OJUCAH ont lancé un projet de création de forêts comestibles, par les femmes des communautés locales, afin de lutter contre la déforestation et diversifier les cultures vivrières. Il s’agit d’un écosystème forestier où se mélangent arbres, plantes grimpantes, légumes, arbres fruitiers, plantes médicinales. Quatre femmes sont particulièrement soutenues par OJUCAH à travers des formations et un accompagnement personnalisé à la création de forêts comestibles afin qu’elles puissent ensuite transmettre leurs connaissances aux autres femmes de leur communauté. Des activités à destination des jeunes filles sont également prévues afin de les sensibiliser aux enjeux environnementaux et de genre.

Inti Energies Solidaires

Améliorer la résilience au changement climatique des femmes en leur proposant des solutions concrètes et écoresponsables dans la réalisation de leur activité génératrice de revenu

L’Atacora, au Bénin, est un département rural dont la population est particulièrement pauvre et vulnérable. Les activités agricoles sont menées par les femmes qui transforment les fruits ou légumes en un produit commercialisable (farine de manioc, de maïs, mangue séchée, transformation du soja, etc.). Les techniques de transformation sont peu optimisées, ce qui se traduit par une perte de la production. De plus, le territoire est menacé par une importante déforestation dont les femmes sont les premières victimes puisque ce sont elles qui parcourent de nombreux kilomètres chaque semaine pour collecter du bois. Le matériel de cuisson utilisé dans les foyers ou pour les activités génératrices de revenu est particulièrement énergivore en bois et nocif pour la santé des femmes. Les ressources en bois diminuent, obligeant les femmes à parcourir davantage de km pour récolter du bois. Inti Energies Solidaire, association spécialisée dans la cuisson écologique, souhaite proposer des solutions concrètes et écoresponsables aux femmes de l’Atacora afin de favoriser leur adaptation aux changements climatiques et ainsi améliorer leurs conditions de vie. Aidée de l’association locale Eco-Bénin, elle développera et promouvra une solution de cuiseur écologique auprès des femmes et leur famille. Accompagnée du Réseau des Jeunes pour l’Economie Verte, elle interviendra auprès des groupements de femmes afin d’optimiser leurs activités de transformation. Inti Energies Solidaires sera elle-même accompagnée par l’association française le Groupement d’Appui et de Solidarité pour une meilleure prise en compte du genre sur tout le cycle de vie du projet.

La Voûte Nubienne

Construire des espaces de stockage en voûte nubienne, une technique ancestrale n’utilisant que des matériaux disponibles localement et permettant la construction de maisons décentes abordables et résilientes au Sahel, pour les femmes productrices d’oignons et d’échalottes.

Le secteur agricole constitue une composante majeure de l’économie du Burkina Faso. Il contribue pour 35 % du PIB du pays et emploie 82 % de la population active. Plus de la moitié de la production agricole dépend des femmes alors qu’elles ne possèdent que 8 % des terres. Les changements climatiques impactent négativement les conditions de travail et les modes de production des agricultrices et agriculteurs. Le manque d’infrastructures adaptées ne permettant pas une bonne conservation des récoltes renforce ces difficultés et accentue la précarité des personnes travaillant dans ce secteur. Ceci est particulièrement vrai sur la filière oignons/échalotes essentielle au Sahel. Face à cette constat, l’Association la Voûte Nubienne (AVN), en partenariat avec la Fédération Nationale des Groupements Naam (groupements d’agricultrices et d’agriculteurs) - FNGN, soutiendra un groupement de femmes productrices d’oignons et d'échalotes en construisant un magasin de stockage en Voûte Nubienne. Cette technique vieille de plus de 3000 ans permet de construire des bâtiments 100% en terre crue, un matériau largement disponible localement et sans impact carbone, remplaçant les toits de tôle importés par des toitures voûtées montées en briques de terre crue. La forte épaisseur des parois en terre crue atténue largement les variations de températures à l’intérieur du bâtiment permettant une meilleure conservation des récoltes, un confort d'usage pour de meilleures conditions de travail, et une meilleure protection contre les intempéries contrairement aux toitures de tôle souvent arrachées par les vents violents. Constructions sans bois, aucun arbre n'est coupé pour ces bâtiments, contribuant à la préservation du couvert forestier. Les caractéristiques de la technique Voûte Nubienne en font une solution particulièrement adaptée aux défis environnementaux et climatiques de cette région. AVN et la FNGN accompagneront également les femmes leaders issues et représentantes des groupements de productrices pour définir et porter un plaidoyer national et international pour faire entendre la voix des femmes sahéliennes sur les enjeux d'adaptation et le droit à un habitat décent pour toutes et tous.

Objectif France-Inde

Renforcer les capacités et l’autonomie des femmes dans le secteur agricole afin d’assurer leur indépendance financière et leur sécurité alimentaire

Dans les zones rurales de l’Etat du Tamil Nadu (Inde du sud), les changements climatiques (sécheresse, dégradation des sols) et l’isolement économique de la région provoquent la précarisation des populations, notamment des femmes, peu qualifiées et discriminées en raison de leur sexe. Avec son partenaire l’ONG Gramium qui œuvre au plus près des besoins de la communauté, l’association Objectif France-Inde (OFI) soutient la création de groupes d’entraide (JLG : Joint Liability Groups) pour les femmes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté. Par ce projet, OFI et Gramium vont renforcer les capacités et l’autonomie des femmes agricultrices de la région afin d’assurer d'une part leur indépendance financière par l’obtention de micro-crédits subventionnés par le gouvernement et d'autre part leur émancipation personnelle et sociale ainsi que leur sécurité alimentaire. Déjà mis en œuvre avec l’ONG SEVAI, ce projet est une duplication d’un programme déployé depuis plus de 20 ans auprès des populations rurales (175 000 femmes sorties de la pauvreté).

Rejoué

Favoriser l’insertion socio-professionnelle de femmes éloignées de l’emploi en les formant aux métiers de réemploi de jouets

Chantier d’insertion et de revalorisation de jouets de seconde main créé en 2010, Rejoué assure l’insertion de personnes éloignées de l’emploi, dont plus de 60 % sont des femmes, via des activités de réemploi de jouets dans son atelier à Vitry-sur-Seine (94) et leur revente à des prix solidaires dans 2 boutiques en région parisienne auprès des particuliers et des professionnel·les de l’enfance. Depuis le 1er janvier 2022, la loi AGEC (anti-gaspillage pour une économie circulaire) est appliquée et acte la création d’une filière REP (Responsabilité Elargie du Producteur) des jouets. Cette nouvelle filière vise prioritairement le développement du réemploi des jouets, de nouveaux canaux de collecte et le recyclage. Dans la continuité de cette loi et afin de mieux répondre aux enjeux de la filière, Rejoué souhaite changer d’échelle en renforçant ses capacités de stockage, ses compétences en logistique et en développant ses ventes. Ces développements bénéficieront aux salarié·es en insertion afin de leur assurer une meilleure employabilité et autonomie financière. Son plan d’action pour les 3 prochaines années consiste à intégrer la découverte des métiers du numérique et de la logistique dans les activités du chantier d’insertion, mais également à sécuriser les parcours des salarié·es grâce à une implantation durable de son atelier qui permettra d’optimiser l’activité pour collecter et revendre davantage de jouets.

Univers-Sel

Former les productrices de sel à la saliculture solaire, technique plus respectueuse de l’environnement

En Guinée-Bissau, les femmes qui produisent du sel grattent la terre salée puis la filtrent à l’eau afin d’obtenir de la « saumure », une eau saturée en sel, qu’elles font ensuite bouillir sur du feu de bois de mangrove pour en récolter le sel. Très consommatrice en bois et source de déforestation massive, il faut 3 tonnes de bois pour produire 1 tonne de sel. Cette technique est également nocive pour la santé des femmes qui inhalent les fumées à longueur de journées. Face à ce constat, l’association Univers-Sel a développé, avec les producteurs locaux et des paludiers de Guérande, une technique de production plus écologique : la saliculture solaire. La saumure est versée sur des bâches en plastique et l’action du vent et du soleil provoque l’évaporation de l’eau et la cristallisation du sel. Univers-Sel déploie cette technique en Guinée-Bissau, dans la région de Oio, depuis 2016. Durant les 2 premières phases de 3 ans chacune, soutenues par la fondation, 48 productrices relais de 38 villages ont été formées à la saliculture solaire, et ont transmis leurs compétences à 1 500 femmes. Ce projet a été récompensé, en 2019, par le prix Solutions Genre et Climat décerné par le WECF. Univers-Sel souhaite, pendant cette nouvelle phase de 3 ans (2023-2025) approfondir l’accompagnement des productrices déjà formées, diffuser la technique à d’autres villages, renforcer la filière de vente de bâches et développer la commercialisation de sel.

Les projets soutenus en 2023 par le programme d’actions « Femmes et Environnement »

Découvrez les actions menées grâce à votre soutien.

LAAFI France

Former les femmes vulnérables à la permaculture et l’agroécologie dans l’objectif de développer des activités génératrices de revenus.

  • Une vingtaine de femmes en situation de précarité sont formées à la permaculture et à l’agroécologie.
  • Un espace naturel de 1,5 hectares est protégé grâce à des pratiques agricoles durables et respectueuses de l’écosystème.
  • Une vingtaine de professeurs sont sensibilisés et formés aux notions de nutrition et d’alimentation équilibrée.
  • 3 écoles sont approvisionnées et les enfants bénéficient de repas de qualité, produits à partir de légumes frais, locaux & bios.
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Emmaüs France

Réinsérer professionnellement des femmes vulnérables par des activités de recyclage et transformation textile.

  • 9 structures du mouvement Emmaüs se sont se lancées dans cette nouvelle activité, créant chacune une marque, un atelier de production et une première collection.
  • Inspirées par le collectif, de nouvelles activités d’Upcycling se lancent spontanément dans le mouvement (la communauté Emmaüs Chambéry, l’association Emmaüs Agir, la communauté Emmaüs Saint-Omer entre autres) permettant d’accompagner plus de femmes vulnérables.
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GERES

Soutenir la création d’une filière de fours durables par et pour les femmes.

  • Développement de l’entrepreneuriat féminin, notamment par la mise en place du réseau de vente des fours labellisés FaranEco, porté par 13 femmes issues de quartiers vulnérables du Grand Casablanca.
  • 4 d’entre elles ont concrétisé la vente d’un four ou d’une cuisinière de la marque et elles ont reçu des commissions (qui permettent d’améliorer leurs revenus).
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GRET

Améliorer les conditions de vie et l’émancipation économique de 240 femmes issues des minorités ethniques tout en garantissant une gestion durable des forêts.

  • Création d’un groupe de concertation inter-villageois pour coordonner les activités de protection des forêts et de soutien aux moyens de subsistance dans la réserve naturelle.
  • Diversification des revenus des femmes par le tourisme responsable et l’agriculture.
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EKO !

Former les femmes réfugiées sur des solutions techniques simples et respectueuses de l’environnement.

  • 10 femmes ont trouvé un emploi dans la réhabilitation et la préservation de la biodiversité du jardin botanique de Camayenne.
  • 35 femmes ont été sensibilisées sur la préservation de la biodiversité et des forêts.
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Médecins du Monde France

Former des femmes maraîchères sur des pratiques agroécologiques plus respectueuses de l’environnement et moins nocives pour leur santé.

  • 28 animateurs, représentants d’associations de maraîchers et maraîchères, ont été formés sur l’animation d’un champ école et l’introduction à la production durable des légumes.
  • A leur tour, les 28 animateurs ont donné la formation à 200 maraichères bénéficiaires du programme.
  • 2 centres de santé sont en cours de réhabilitation afin de bénéficier d’équipements médicaux et de disposer de médicaments pour la prise en charge des malades.
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Forestever

Contribuer à l’amélioration des parcelles agricoles de femmes indigènes grâce à la plantation d’arbres fruitiers, palmiers et plantes médicinales.

  • 175 femmes et enfants sont bénéficiaires du projet. 110 d’entre elles ont participé à des groupes d’échanges sur le genre et l’environnement.
  • 3 pépinières ont été rénovées et 3 expéditions de collecte de graines ont été organisées par les femmes.
  • Chaque bénéficiaire a planté 150 arbres.
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Elevage Sans Frontières

Autonomiser des femmes éleveuses de chèvres et de moutons en renforçant leurs compétences et en appuyant leur regroupement en coopérative.

  • 148 femmes ont été formées au métier d’éleveuse et recevront une chèvre ou un mouton.
  • 12 femmes ont appris les bases du soin vétérinaire.
  • Une coopérative pour la vente des produits a été créée.
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Gbobètô

Développer une alternative écologique, saine et économique au charbon de bois en impliquant les femmes sur l’ensemble de la filière (fabricantes, consommatrices, détaillantes).

  • 2 000 briquettes de biocombustibles sont produites par jour.
  • 3 groupements de femmes agricultrices ont été accompagnés afin qu’elles fournissent la matière première agricole nécessaire à la fabrication des briquettes.
  • 6 femmes potières ont été formées sur la production du nouveau foyer de cuisson.
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Rural Development

Favoriser l’insertion professionnelle de femmes en situation de grande fragilité par la production et la distribution de fruits bruts et transformés.

  • 8 femmes en insertion ont été accompagnées sur les activités.
  • 3 tonnes de fruits ont été revalorisés.
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WECF France

Accompagner des femmes issues de quartiers défavorisés dans l’organisation de leur association de recyclage des déchets.

  • 4 associations de recyclage, gouvernées par des femmes, sont accompagnées en vue de leur formalisation.
  • Les récupératrices des 4 associations sont formées pour défendre leurs droits et voient leur place dans la chaîne de valeur du recyclage renforcée.
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SOL, Réseau CIVAM et FADEAR

Accompagner soutenir les femmes agricultrices engagées dans l’agroécologie.

  • 7 femmes ont été accompagnées dans le cadre d’un programme de parrainage paysan.
  • 22 femmes agricultrices ont participé à des formations et groupes de travail en non-mixité pour aborder leurs difficultés et partager leurs bonnes pratiques.
  • Plusieurs actions de sensibilisations sur l’installation des femmes en agriculture ont été organisés auprès d’agricultrices et agriculteurs.
  • Un projet de recherche-action sur le rôle des femmes dans la transition agroécologique est en cours de structuration.
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